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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 02:42

 

28 septembre 2012 : « jour d’orage » sur Roquebrune ? C’est, en tout cas, ce qu’affirme Luc Jousse. Je n’en ai pas souvenance; et vous ?.....Alzheimer a encore frappé ! C’est en général le diagnostic du bon Dr Jousse pour qui ne partage pas les mêmes souvenirs que lui.

Un orage qui aurait éclaté dans un créneau très précis ? Pas après 23H59 (puisqu’on ne serait plus dans la journée du 28) mais pas avant 17H (puisque les services de la Communauté de communes n’ont rien remarqué jusqu’à l’heure de leur départ).

Un orage silencieux, peut-être ? Je n’ai rien entendu des roulements de grosse caisse des nuées en colère; et vous ? Le sommeil du juste sans doute….

Un orage sec, alors ? parce que je n’ai pas davantage souvenir de pluie ce jour-là ; et vous ?Ce sont les plus terribles, on ne s’y attend pas; pas le temps de prendre des mesures de précaution, comme d’arrêter un serveur, par exemple, pour le protéger…surtout quand on n’a pas de parafoudre efficace !

Juste un petit éclair, de rien du tout, comme ça ? mais alors bien ajusté : pan dans le mille ! Un petit éclair subreptice, passé inaperçu mais ô combien efficace pour paralyser pendant près de 2 semaines les réseaux de la Communauté de Communes.

Nom de Zeus ! Mais, oui, mais c’est bien sûr…. Nous avons un maire qui murmure à l’oreille du dieu de l’orage ! Je n’y avais pas pensé; et vous ? (notez que j’aurais dû, vu le nombre de ses chevaux). Tout s’éclair(e) : je comprends mieux pourquoi il tonne aussi souvent et poursuit de ses foudres le moindre contradicteur, fût-il un timide de ses troupes, pour le mettre au pas; alors, pensez, un opposant déclaré…. il aimerait sans doute le foudroyer aussi efficacement que son ami Zeus l’a fait pour le réseau de Pays-Mer-Estérel !

Je n’irai pas jusqu’à affirmer que ce fut un orage sur commande, mais un petit coup de pouce d’un assistant comme Zeus, ça ne se refuse pas. Comme quoi la nature offre de ces opportunités, qu’il faut savoir exploiter: tout un art…. combinatoire: c’est curieux comme soudain tout s’est articulé pour démontrer que la Communauté de communes ne fonctionnait plus, qu’elle n’avait donc plus de raison d’être….bref qu’elle aurait bel et bien « explosé en vol » (encore un coup de Zeus ?), comme s’est complue la Presse locale (*) à relayer le désir inachevé de Luc Jousse.

 Inachevé, parce que  Pays-Mer-Estérel a continué de fonctionner, au ralenti, certes, mais vaillamment, malgré l’interruption momentanée de l’image et du son, malgré les embûches diligemment posées en travers de sa mission de service public.

Inachevé, parce que c’était compter sans miss Thémis, la Justice; balance équitable dans une main, glaive dans l’autre, elle a tranché, les yeux grands ouverts, pas impressionnée du tout par les éclairs et les rodomontades: sous 48H après la notification, notre maire orageux devra laisser Pays-Mer-Estérel accéder à ses bases de données - et fonctionner normalement - à charge d’une astreinte de 1000 euros par jour, passé ce délai (voir ci-dessous son ordonnance) : espérons qu’il va s’y plier sinon nous sommes encore bons pour payer, en plus des avocats….

Pour conclure : même s’il n’a pas convoqué Zeus, notre maire est à tout le moins un "foudre de guéguerre" savamment entretenue. Un peu de bonne volonté n’aurait pas nui à l’intérêt général, encore eût-il fallu que ce fût son objectif principal: reconnecter le seul réseau de Roquebrune en délaissant mesquinement celui de la Communauté de communes, au prétexte de nouvelles dispositions, non encore réglées, concernant l’intervention des agents de maintenance….ce n’est pas très olympien.

 

(*) Au fait, la Presse locale vous a t’elle informés de la décision de Justice qui nous occupe? Il est vrai qu’elle n’honore pas Luc Jousse…Je n’ai pas lu le moindre entrefilet, et vous ?

 

Petite chronologie circonstanciée, vous laissant libres de combiner toutes les connexions possibles pour vous forger votre opinion propre: les chronologies ne sont-elles pas la base de l’Histoire ? Enfin, des histoires que chacun (se) raconte :

jeudi 26 septembre : les élus roquebrunois boycottent "spontanément" le Conseil Communautaire.

Vendredi 28 septembre : « jour d’orage » sur Roquebrune (voir ci-dessus)

Lundi 1er octobre :

Les services de la Communauté de communes constatent l’arrêt des réseaux téléphoniques et informatiques et l’inaccessibilité de leurs bases de données, stockées sur le serveur de la Mairie de Roquebrune. Ils alertent le service informatique de cette dernière, qui assure traditionnellement la maintenance depuis la création de la Communauté.

Les élus et fonctionnaires roquebrunois font « bloc de démissions » autour de leur Maire, sauf un.

Mercredi 3 octobre : les techniciens du « syndicat intercommunal des collectivités territoriales informatisées alpes méditerranéen » constatent que le câble reliant la Mairie de Roquebrune à l’Hôtel communautaire est déconnecté alors que le réseau fonctionne normalement pour Roquebrune.

Jeudi 4 octobre :

Le Conseil communautaire se tient avec un seul élu roquebrunois

Le Président de Pays-Mer-Estérel demande au Maire de Roquebrune de rétablir le réseau communautaire.

     Fin de non recevoir de ce dernier s’appuyant sur une délibération du conseil municipal du 28 juin 2012, réformant la mise à disposition des agents pour la maintenance des réseaux informatiques et téléphoniques, par convention non encore contresignée par le Président de Pays-Mer-Estérel, lequel dit ne pas en avoir été saisi.

Vendredi 12 octobre :  

Le Président de la Communauté de communes décide de la doter d’un serveur indépendant, ce qui résout le problème des connexions informatiques et téléphoniques, mais pas l’accès à ses bases de données.

Le Maire de Roquebrune et ses services sont toujours aux abonnés absents.

Lundi 15 octobre : le Président de la Communauté de commune saisit le tribunal administratif et assigne en référé le Maire de Roquebrune afin d’injonction de rétablir l’accès à ses réseaux et banque de données, au besoin en l’autorisant à les retirer et faire réparer par ses agents ou une entreprise.

Lundi 6 novembre : le juge des référés, Président du Tribunal administratif de Toulon

 ordonnance-copie-1 

 No comment : la décision de Justice se suffit à elle-même.

                                            Martine Bouvard, reporter connecté

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 00:33

ROQUEBRUNE a perdu son AAA !

  Quand un adjoint aux finances démissionne : 2è partie de son discours

 

"C’est l’occasion de dire ici les raisons de mon désengagement en tant qu’adjoint aux finances.

Mon désaccord porte sur le fond comme sur la forme.

 

La situation est extrêmement grave : la commune est déjà surendettée : 41 M d’euros soit une dette de près de 3 400 euros par habitant, c’est un record ! Nous avons perdu notre triple A et les banques ne veulent plus nous prêter ou alors avec parcimonie et à des taux prohibitifs (5,8% pour le dernier emprunt !). Le remboursement de la dette pèse déjà  20% des recettes ; il plombe le budget actuel et obère l’avenir. Il nous faudrait du répondant, mais nous n’avons plus les moyens d’investir.

 

Le budget n’est jamais respecté par le Maire : voté en équilibre, il est miné par les dérapages incessants, des dépenses nouvelles qui sont le fait du prince. Cette année il a fait fort en multipliant les cérémonies et manifestations : rallye des Roches Brunes, défilé de voitures anciennes, concert lyrique, la  multiplication des inaugurations…  dépenses qui se rajoutent à un programme annuel déjà très chargé .

Certains marchés publics gérés directement par les services, ont tendance à dépasser le plafond prévu, sans que le service financier soit à même de les contrôler, les dépenses lui parvenant après coup, avec l’accord du Maire. Ce n’est pas sérieux !

Ces dépenses inopinées, non prévues au budget demandent des acrobaties récurrentes pour faire face; mais aujourd’hui ce n’est plus possible : je ne sais pas comment nous allons terminer l’année.

Je constate aussi l’inflation des dépenses d’avocat et je suis inquiet par exemple de la multiplication des contentieux qui pèsent sur les finances 

 

Malgré mes mises en garde les dépenses sans frein ont continué ces derniers mois: 200 000 euros pour les études virtuelles d’un hypothétique musée d’art contemporain, 200 000 pour l’achat de cinq 4X4 pour la PM,  50 000 euros pour la location de 2 bateaux, sans compter la dernière facture de restaurant, de plus de 3 000 euros.

On ne peut pas être Maire et gaspiller ainsi les deniers publics surtout en temps de crise : 

C’est au minimum de l’irresponsabilité et du « je m’en foutisme », au pire on peut s’interroger sur les fondements de ces décision.

 

Je n’ai eu de cesse, tout au long de cette année, d’alerter, à de nombreuses reprises, directement le Maire, les services ou encore le Conseil Municipal, sur les dépassements budgétaires : sans rencontrer la moindre écoute. Courant août, lors d’un dernier entretien que j’avais minutieusement préparé avec le service financier, toutes mes remarques et propositions ont été balayées par le Maire en quelques instants, avec une désinvolture stupéfiante  et la seule perspective énoncée par lui de recourir une fois de plus à l’emprunt, c’est à dire une fuite en avant dans l’endettement. Aucun débat n’a été ouvert sur les finances depuis lors.

 

Le dernier sujet de défiance concerne le rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion de la commune : j’ai été délibérément tenu à l’écart de toute information; certes ce rapport est confidentiel et le Maire n’a aucune obligation à mon égard, mais je relève qu’il a été remis au 1er adjoint et aux Secrétaires généraux ; je m’interroge sur son contenu qu’on s’est gardé de me communiquer.

 

Enfin, Monsieur le Maire gardant de plus en plus par devers lui l’essentiel des informations concernant ses domaines réservés, je n’ai plus une vision suffisamment claire sur les dossiers recoupant mes délégations; outre  le désagrément de décisions prises sans aucune concertation, cette situation de sous-information m’a amené à souhaiter me libérer de ces délégations.

 

Compte tenu de tous ces éléments, le 27 septembre,  j’ai envoyé à Monsieur le Maire un courrier demandant d’être relevé de mes délégations en lui précisant que je restais au Conseil municipal dans un statut d’opposition constructive

Vous l’avez compris, vous pouvez compter sur moi, comme vous le savez je ne suis pas favorable à la politique de la chaise vide. Je serai vigilant car il faut mettre un terme aux dépenses excessives, repartir sur des bases saines et proposer une vraie politique d’ensemble pour l’avenir de la commune."

   Vous retrouverez desormais cet élu sur son blog tout neuf où il pourra s'exprimer en direct : consultez Rendre-Roquebrune-aux-Roquebrunois.fr

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 19:36

Présente dans la salle du Conseil Municipal, comme de nombreux citoyens de Roquebrune, j’ai assisté au spectacle effarant d’un premier magistrat qui ne sait plus respecter sa fonction et la salit par ses invectives et ses injures, sa grossièreté.  Malgré ses vêtements de fermier à la Marie-Antoinette au hameau de Versailles, ce paysan autoproclamé n’a jamais vraiment pu assimiler la culture provençale : sinon, il aurait su que par grand vent,  il vaut mieux éviter de cracher sur l’adversaire, au risque de recevoir les crachats sur la figure. Or le « mistral noir » soufflait, lundi après-midi, à travers la salle du Conseil Municipal, quand s’est élevée une voix pour dénoncer la triste évolution d’un Maire devenu absentéiste et tyrannique, bien éloigné désormais du jeune et fringant conquérant des années 2000, figure de proue de toute une équipe engagée derrière lui pour faire entrer Roquebrune dans le siècle.

J’ai voulu donner la parole à cet élu démissionnaire : vous trouverez ci-après la première partie de son discours énonçant les raisons de son choix courageux.

 

v

 

Monsieur le Maire, Mesdames et MM les membres du Conseil Municipal, Mesdames et MM les citoyens de Roquebrune,

 

Je remercie la nombreuse assistance qui par sa présence indique clairement l’importance des enjeux pour aujourd’hui et pour demain et rappelle aux élus qu’ils ont reçu un mandat lors de l’élection mais qu’un mandat n’est pas un chèque en blanc.

 

C’est avec regret et tristesse mais aussi avec gravité, détermination et sérénité, que j’ai décidé de démissionner de mes fonctions d’adjoint aux Finances Publiques, aux Affaires Maritimes, aux Transports Publics et aux Affaires Européennes. On ne prend pas une telle décision à la légère sans une longue et mûre réflexion quand on est au service chaque jour des Roquebrunois depuis plus de 11 ans et qu’on aime sa commune.

 Mais il ne m’est plus possible de continuer car je ne me sens plus en phase avec le Maire, car je ne comprends plus sa politique, car je n’ai plus confiance en lui, car je ne supporte plus ce qu’il est devenu. Je ne souhaite pas trahir mes valeurs et mes convictions.

 

On ne peut pas être Maire et absent des jours et des jours de Roquebrune : traiter les problèmes à la hussarde ou avec désinvolture, pendant les quelques jours de présence du mois,  handicape le bon fonctionnement de la commune et il n’y a rien d’étonnant à ce que les Roquebrunois se sentent abandonnés.

Conséquence de cet état de fait la gestion communale est devenue une gestion à la petite semaine ; on pare au plus pressé, on est au niveau de la bricole à réparer, dans une politique de « coups » à réaliser au fil des opportunités, à saisir ou non; tout est brouillon : ce qui est décidé un jour est défait le lendemain; on est dans l’incohérence et non dans le projet. Vous demandez un tableau prévisionnel des travaux pour améliorer la voirie, il n’y en a pas; mais, ici ou là selon l’importance de la personne qui le demande ou le hasard, on dit « oui » ou on dit « non ». C’est le choix du prince et celui de l’injustice. Pas de débat, pas de réflexion globale, les intérêts personnels l’emportent sur l’intérêt général.

 

Cela se double de pratiques anti-démocratiques :

je dénonce les domaines réservés du Maire (foncier, urbanisme, travaux, affaires portuaires) qu’il ne traite qu’avec son cabinet ou ses conseillers extérieurs privés.

Je dénonce la mise à l’écart des adjoints, le manque de considération de leur travail, l’ingérence inopinée dans leur délégation.

Je dénonce la sous-information des conseillers municipaux, presque jamais réunis, beaucoup sont  laissés en déshérence; je rappelle que c’est une équipe qui a été élue.

A cela s’ajoute le comportement inadmissible du premier magistrat fait d’agressivité, de favoritisme, de chantage, de perte sang-froid. Je ne peux que dénoncer la manière dont le Maire a imposé le boycott  puis la démission des élus du Conseil communautaire.

 

Comme vous le voyez, ce n’est pas un différent entre 2 hommes mais une différence entre 2 politiques : la mienne s’appuie sur la présence,  l’écoute, le respect, la justice, la démocratie et la mise en place d’un projet global, nécessaire à l’heure de l’entrée dans la future communauté agglomération

Il ne reste plus grand-chose de l’esprit du 1er mandat. C’est avec tristesse que j’ai pris ma décision, mais je ne peux plus en mon âme et conscience cautionner la politique du Maire et Luc Jousse n’est plus à mes yeux porteur de l’avenir de Roquebrune.

J’ai décidé de reprendre ma liberté d’expression et de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

Bien évidemment, j’assume mes responsabilités d’élu : je reste conseiller municipal au service de tous les Roquebrunois, mais dans un statut affiché d’opposition constructive à la politique déraisonnable menée par le Maire. Je serai là, bien présent, en capacité de leur apporter mon dévouement, mon expérience et mes compétences.

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 19:23

 

 

Rappel méthodologique édifiant à l’usage des apprentis-dictateurs

 

Dans les années 1936 à 1938, Staline entreprit la liquidation de ses opposants potentiels lors de procès truqués où les accusés reconnurent publiquement leur culpabilité, les uns persuadés par leur sacrifice de servir la cause soviétique, les autres persuadés d’échapper à l’exécution ou encore de pouvoir  garder les avantages liés à leurs fonctions de cadre en chargeant servilement leurs homologues.

Les uns comme les autres devaient signer personnellement des aveux (et même collaborer à leur rédaction), sous la pression, le chantage, la menace sur leur famille, l’épuisement dans les geôles du régime, la mise en condition par le lynchage médiatique, et, comble de la perversité, sous l’emprise d’une rhétorique habile persuadant ces vieux vétérans de la Révolution de 1917, de servir une dernière fois les intérêts de l’URSS en battant publiquement leur coulpe lors des procès. Dans ce monde stalinien, manifestation de la vérité et matérialité des faits n’étaient qu'accessoires.

Cette sinistre mise en scène abusa largement l’opinion publique internationale, tandis que la population soviétique, du plus haut dignitaire du régime au plus humble des citoyens, tremblait d’être un jour la cible de la terrible police du régime, le NKVD.

Le pouvoir personnel de Staline, tout de cynisme et de machiavélisme, reposa ainsi sur un système de terreur tétanisant toute volonté de résistance. Son efficacité s’appuyait sur l'obsédante « présence » du chef, renforcée même par ses absences, lourdes de menaces. Comme le rapporte un des articles cités ci-dessous, « les images d'actualités montrent un chef débonnaire, modestement habillé, souriant et travailleur. Bref, loin de l'image traditionnelle du despote grisé par les apparences du pouvoir. » Staline, tout paranoïaque qu’il fût, restait très poli et maître de lui en public, soignant son image.

 Le « Petit Père des peuples », en resserrant les rangs autour de lui par tous les moyens de la propagande et de la terreur associées, put conduire à sa guise les destinées de l’URSS, réaliser les grands projets qui montreraient au Monde sa supériorité clairvoyante.

Ainsi Staline, de plus en plus paranoïaque, a-t’il pu assurer sa dictature pour de nombreuses années, en fait jusqu’à sa mort, et même au-delà puisque celle-ci fut annoncée avec plusieurs jours de retard…

                                                                       Martine Bouvard, reporter historien

 

NB :

Pour plus d’information, consulter les articles (très intéressants) sur internet  qui ont inspiré cette synthèse:

http://www2.cndp.fr/tice/teledoc/dossiers/dossier_abattez.htm , présentation d’un documentaire d’ARTE

http://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_de_Moscou

http://www.akadem.org/medias/documents/2_Proces_Moscou.pdf

 

 

  

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 19:22

Il était une fois, dans un pays pas si lointain, un garnement qui se fabriqua un beau jouet pour devenir Conseiller Général : une communauté de communes regroupant les 2/3 du canton. Mais il arriva que le jouet fût insuffisant pour séduire les électeurs et… que son créateur échoua à se faire élire ; il en accusa la moitié pugétoise du jouet (en sus des vilains Muyois) sans jamais s’interroger sur ses propres responsabilités, et commença à délaisser le joujou.

Pourtant, le jouet montra sa grande utilité pour préparer l’avenir et, en 3 ans, devint une belle petite machine à faire tourner les moulins de l’eau, des entreprises, du tourisme et de la gestion des déchets ménagers…. Toutes ses parties apprirent à travailler ensemble, en bonne harmonie.

Mais le garnement n’ayant définitivement  plus besoin de l’objet pour ses ambitions, se lassa définitivement et le refourgua à l’un de ses copains de jeu.

C’est là que les choses commencèrent à se gâter….car il ne supporta pas de ne plus le piloter et surtout de le voir aux mains d’un autre: habitué à commander tout un chacun, notre enfant sans limite, parfait illustrateur du syndrome de toute puissance, refusa de se plier aux décisions du nouveau maître du jouet, un garçon pourtant charmant, qui n’hésitait pas à partager avec lui le jeu mais tenait les commandes. Insupportable pour notre garnement, qui commença à démolir le joujou par quelques coups de pied de l’âne sournois, arrachant au passage quelques pièces. Le nouveau propriétaire s’efforça de réparer les brèches, mais notre garnement n’entendait pas en rester là.

Pour finir, il veut  le briser spectaculairement, afin que chacun sache bien qui est toujours le vrai maître du jeu : à cette fin, il complote pour entraîner avec lui une petite bande de galopins, issus du ventre même du jouet, fascinés par ses promesses de participer à un autre jouet, plus grand, plus gros, ou terrorisés par ses menaces, on ne sait.

La fin de l’histoire ? On ne la connaît pas encore : le jouet est éclopé, mais il bouge encore… même sans les piles..

La suite au prochain numéro…

                                               Martine Bouvard, reporter enchanté au royaume des jouets

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 08:15

êMise en garde : la scène exposée ci-après, comporte des éléments qui pourraient choquer tout citoyen attaché à la démocratie : personnes sensibles, s’abstenir !

 

Ils sont 7, des hommes, des femmes, réunis en urgence, sous même pas 24H, en soirée, sous les combles, vaguement étonnés de se retrouver là… L’atmosphère se tend brutalement quand le maître de séance s’adresse à tous,  péremptoire :

- « Vous n’irez pas à la prochaine réunion de ** »

A l’une qui demande des explications : 

- « Ce sera comme cela, il n’y a pas à discuter »

Et comme elle ose persister, le maître, haussant la voix, pointant sur elle un doigt accusateur :

- « Regarde-moi dans les yeux ! Je t’ai choisie, je t’ai reçue personnellement, tu as promis de me suivre sans discuter le jour où je te le demanderai !... »

A un 2è, qui fait mine de vouloir parler :

- « Si tu n’es pas d’accord, tu dégages ! »

Et se tournant vers un 3è, anticipant toute velléité d’expression :

- « Si tu vas à la réunion, tu es un traître ! »

A un 4è qui avait le courage de refuser d’obtempérer sans discussion, il crache, rageur : 

- « Tu réponds tout de suite ! »

lequel, refusant un traitement aussi méprisant des élus et des principes démocratiques, remettait sa démission et quittait la salle…

 

A ceux que leur conscience chatouille, le maître de séance offre alors élégamment de « se faire porter pâle » et de remettre courageusement un pouvoir…. à l’un des fidèles qui n’a jusqu’alors pas pipé mot et …..qui ne se rendra pas à la réunion, promis-juré.

 

Bien sûr, cette scène hallucinante n’a jamais existé, et il n’y a jamais eu complot ourdi par le seigneur des lieux contre le maître échevin d’une autre cité…. Toute ressemblance avec des lieux, des évènements, des personnages ne saurait être que le fruit d’une imagination délirante, n’engageant qu’elle-même.

 

** quelque part entre l’Ukraine, la Sicile et le Moyen Age

 

                                                                       Martine Bouvard, reporter imaginaire.

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 12:06

Ne vous laissez pas abuser par le verbe haut. Appuyez votre opinion et votre libre décision d’élus sur des faits avérés et non sur des vitupérations et  des amalgames échevelés :

1-     Pays Mer Estérel fonctionne pour le plus grand intérêt des Roquebrunois comme des Pugétois, pour l’eau, les déchets, le tourisme et le développement économique, avec pas moins de 13 zones d’activités.

2-     Notre Communauté de Communes est un banc d’essai indispensable avant le grand saut dans la Communauté d’agglomération : comment prétendre fonctionner à 5, si on n’en est pas capable à 2 ! Il est important de continuer à approfondir les transferts de compétences en cours, d’avoir une vraie expérience avant de faire le grand saut. Actuellement Pays Mer Estérel travaille sur un tableau des activités de la Communauté de communes (nombre d’emplois, surface des activités, chiffre d’affaires…) qui permettra d’avoir une vision claire de son poids économique.

3-     Se jeter à marche forcée dans la grande agglomération, en ordre dispersé, est contraire à l’intérêt de nos 2 petites communes : par la taille démographique, par la surface, par les activités, par la fiscalité, les 5 communes sont très différentes ; cela tombe sous le sens qu’il faut prendre le temps de réfléchir pour harmoniser au minimum, à terme, le territoire de la nouvelle Communauté d’agglomération. Outre les compétences déterminées par la loi, quelles autres compétences convient-il de transférer et quelles sont celles à conserver par devers les communes? qu’est-ce qu’on met en commun pour que chacun y trouve son intérêt bien compris ?

Il nous faut négocier ferme avec nos puissants voisins pour mettre en place les nouvelles instances de pilotage; les enjeux de représentativité sont déterminants : quel nombre d’élus, de vice-présidents ?  Sur quels critères : la démographie ? la surface du territoire ? Quelles compétences pour le Bureau ? Dans chaque domaine transféré la question de la représentativité va se poser; par exemple, le développement économique : sur quels critères ? la démographie ? le poids économique de chaque commune ?  calculé comment ? le nombre d’entreprises ? le chiffre d’affaires des activités ? Que représente Roquebrune ? Puget ?

Bien défendre les intérêts des Roquebrunois et des Pugétois, c’est utiliser la Communauté de communes pour peser  sur les négociations avec bien plus d’efficacité que chacune des communes prise isolément ! Ainsi, le tableau des activités économiques de Pays Mer Estérel doit servir à négocier avec les 2 grandes communes, dans le domaine du développement économique, en s’appuyant sur des arguments solidement établis.

4-     Luc Jousse aurait-il mal supporté de devoir céder son bureau de Président? …. Se sentirait-il « harcelé » ? Qui peut croire qu’en même pas 6 mois de gouvernance, le discret, le modéré nouveau Président de la Communauté de communes, Paul Boudoube, ait pu défaire ce qui a été patiemment bâti en 3 ans ? Qui peut lui reprocher d’avoir le souci des deniers publics en veillant aux dépenses strictement nécessaires, en s’interrogeant, par exemple, sur la pertinence de l’achat d’un 4x4 à 32 000 euros pour le fonctionnaire du service environnement ? Qui peut lui reprocher d’avoir clarifié les missions des fonctionnaires, trop « croisées » entre communes et  Communauté de communes, ainsi que d’avoir réorganisé l’utilisation des locaux  pour plus d’efficacité ? Mouvement d’humeur ou première tentative pour déstabiliser la Communauté de communes : qui a rapatrié brutalement en son fief  tous les fonctionnaires partagés ?

5-     Plus les « vérités sont fausses » et plus elles sont crédibles ? Paul Boudoube connaît sans doute la passion de Luc Jousse pour les voitures, mais de là à lui attribuer le 4x4 du fonctionnaire de l’environnement et les cartes d’essence afférentes…. C’est un amalgame échevelé bien audacieux que tente l’ancien Président : déformation contrôlée des propos ou dérapage … incontrôlé ?

6-     Auto- portrait absolu? Comme si, en son miroir, croyant s’adresser à Paul Boudoube, il se reconnaissait : « autocrate absolu »[…] « « balayant tous les efforts de rigueur budgétaire » […] invitant à « réviser les limites démocratiques du pouvoir exécutif »…  Qu’en un grand charabia de belles auto-vérités sont dites … On ne saurait prêter aux autres que ce dont on se sait capable….. Le comble de la saveur maligne n’est-il pas atteint par son invite « au dialogue et au mieux travailler et vivre ensemble » ? A n’en pas douter du grand art dans l’ordre de l’hypocrisie fanfaronne! Il ne manque plus à Luc Jousse qu’à exprimer ses sentiments en russe, de « déception, de tristesse et de gâchis » pour espérer être enfin crédible auprès de Paul Boudoube, qui le parle couramment; c’est là sans doute l’origine des fines remarques ….Mais, à propos, quelle est la marque des muselières quand elles baillonnent des élus ? ne seraient-elles pas plus poutiniennes que soviétiques, en ce XXIè siècle ?… Dommage que le ridicule ne tue pas plus souvent, nous serions plus vite débarrassés des tyrans imbéciles.

 

Ne soyez pas complice du crime :

Cette Communauté de communes, qu’il assassine : pourquoi ?

Tant de violence dans des propos déchaînés à l’encontre du premier magistrat de la cité partenaire : pourquoi?

Cette guerre des clochers complètement anachronique qu’il essaie de réveiller entre « saute-messugues » et « mange-lamberts » : pourquoi ?

Combien d’ennemis extérieurs, boucs émissaires inventés, désignés pour expier les fautes de celui qui les charge et dévier la colère d’un peuple qui gronde quand il se sent méprisé et exploité de trop d’impôts ?

Combien de guerres dans l’Histoire, attisées par des dirigeants peu scrupuleux de l’intérêt réel de leur peuple, plus soucieux de détourner l’attention des errements intérieurs dont ils sont coupables ?

Cela porte un nom bien provençal: l’enfumage ! pour prendre aux abeilles leur miel… faut-il être plus explicite ?

Demandez-vous de quoi Luc Jousse veut détourner votre attention :

-         de ses « affaires » dont les échéances se rapprochent dangereusement ? Curieusement, l’entrée dans la nouvelle Communauté d’agglomération, en janvier, ne coïnciderait-elle pas avec la publication du rapport définitif de la Cour Régionale des Comptes ?

-         du surendettement catastrophique de la commune de Roquebrune ? Savez-vous qu’avec quasiment 3400 euros par habitant en 2012,  nous avons dépassé le niveau d’endettement de Fréjus, qui n’est « que » de 3200, commune largement moquée et montrée du doigt pour sa mauvaise gestion ? Il est bien lointain le temps du 1er mandat où le journal « Capital » saluait l’excellence roquebrunoise…. Nous sommes désormais au 4è rang des communes les plus endettées de France, avec 3x le niveau d’endettement national moyen (1114 euros) des communes de la même strate….

 Demandez-vous quel est son intérêt personnel à se précipiter dans la nouvelle communauté d’agglomération :

-         Gagner plus ? l’indemnité de vice-Président de la Communauté d’agglomération n’est- elle pas de 2600 euros là où il n’en gagne que 600 ? Il n’y a pas de « petit » profit pour qui est avide,

-          « noyer  le poisson » des impôts de Roquebrune, qu’il faudra encore augmenter pour faire face à la dette, au milieu des augmentations imputées à la nouvelle collectivité territoriale ? Il est prévu entre 1,8 et 2 points de taxe additionnelle, pour assurer le fonctionnement de la Communauté d’agglomération: les communes vertueuses pourront envisager de baisser d’autant leurs prélèvements en arguant des transferts de compétences donc de charges, tandis que les plus endettées n’auront pas d’autre choix que d’augmenter d’autant des impôts déjà lourds. Luc Jousse croit peut-être qu’il lui suffira d’en accuser la nouvelle communauté pour se dédouaner de ses responsabilités et espérer être réélu ?

 

Sauvez votre honneur : vous avez travaillé avec vos partenaires élus pugétois pendant 3 ans, allez-vous jeter au orties ces 3 années de collaboration sincère et conviviale ? Comment allez-vous les regarder quand vous les croiserez ? Comment pouvez-vous sans rougir laisser Luc Jousse discréditer Paul Boudoube, homme posé et intègre, jusqu’à l’insulte ? Comment pourrez-vous vous regarder dans une glace sans qu’elle explose de honte ? Ne vous laissez pas aspirer vers le fond par un maire qui a perdu de vue l’intérêt des Roquebrunois au profit du sien propre, jusqu’à confondre sa personne et sa fonction en une dérive plus féodale que démocratique; notre village a beau être millénaire et ses fêtes médiévales, nous ne sommes plus au temps des seigneurs tyranniques.

 

« Le pouvoir rend fou, et l’argent qui va avec »…  mais « n’ayez pas peur » (**).

Il est encore temps de réagir : assumez vos responsabilités envers vos concitoyens , défendez leurs intérêts plutôt que ceux du Maire, sinon, ils sauront s’en souvenir…

                                                                                                              Martine BOUVARD, reporter fou de démocratie

(*) tout le monde aura reconnu la parodie d’une célèbre citation socialiste : c’est pour tester la culture soviétique de M JOUSSE….(**) et sa culture catholique…

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