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Martine BOUVARD

MB111         

 Née le 25 avril 1952 à St Vallier (71),

 Enfance en Bourgogne, à Montceau-les-mines, jusqu’à 18 ans : j'ai partagé ma jeunesse entre cette ville ouvrière et ma famille de solides paysans.

 Etudes en classe préparatoire littéraire du lycée du Parc, à Lyon, puis faculté d’Histoire, et spécialisation en Géographie à l’Institut de Géographie Alpine rattaché à la Faculté des Sciences de Grenoble (géomorphologie, climatologie, hydrologie, aménagement du territoire, étude du développement urbain )

 Agrégation de Géographie en 1978

Dans la circonscription depuis plus de 30 ans : à St Raphaël, Puget/Argens, Fréjus et domiciliée à Roquebrune /Argens depuis près de 20 ans.

 

Un parcours professionnel au service de l’Education et de la Jeunesse,  marqué par le souci de la réussite de tous les élèves et en particulier des jeunes en difficulté : c’est le fil directeur de mon engagement, tout au long de ma vie. Mais aussi une expérience de géographe en début de carrière, ranimée par mon intégration au Conseil de Développement de la CAVEM en 2019.

 

Enseignante pendant 22 ans,  d'abord à Chambéry/Grenoble puis de Belfort à St Raphaël, en passant par l’Ain et la Savoie :
- la curiosité des nouvelles pédagogies dès mes débuts de carrière ,
- la coordination pendant 5 ans, de 1984 à 1989, d’une équipe expérimentale en lycée, répertoriée INRP, pour « enseigner autrement » (résultats au bac très positifs pour tous les élèves)

  • - Consultant pour les collèges en rénovation de l’Académie de Lyon de 1984 à 1989

  • - Formateur d’enseignants pendant 15 ans en pédagogie générale (apprendre à apprendre, pédagogie de l’autonomie, pédagogie par objectifs, évaluation,…) : à la MAFPEN de Lyon (équipe de Philippe Meirieu, Michel Develay, Alain Bouvier), jusqu’en 1989, puis pour le compte de l’IUFM de Draguignan.

  • - Sensibilisée aux difficultés de reprise de formation pour les jeunes chômeurs de 16 à 25 ans : utilisation de méthodes spécifiques de re-mobilisation des capacités d’apprendre et rédaction du référentiel des pré-requis à la formation qualifiante (Université de Grenoble)

  • - Organisation de centres de ressources (Ateliers Pédagogiques Personnalisés) pour accompagner les jeunes ou les moins jeunes dans leur préparation des diplômes ou concours dans le cadre de la formation continue : APP de Fréjus et APP du Cannet des Maures.

 

Personnel de Direction de 2000 à 2018:

  • à la tête d’établissements  accueillant des publics en grande difficulté, avec, à chaque fois, le souci de réorganiser les enseignements au service de la réussite des élèves, en concertation avec les enseignants: dans les Alpes Maritimes, au Lycée Professionnel « les Palmiers » à Nice (classé sensible)  puis au collège de Tende (internat précurseur des internats d’excellence) ; dans le Var depuis 2008, au collège de Cogolin (classes innovantes en 3è pour la préparation à la voie professionnelle et à la formation par alternance) et, depuis septembre 2013, Proviseur du Lycée des Métiers Galliéni, à Fréjus. Animateur du Bassin de Formation et d'Education de Fréjus-Saint Raphaël, regroupant 12 collèges et 6 lycées, depuis septembre 2012.

  • Implication forte dans le développement du lien Ecole-Entreprise, pour la formation en entreprise et l’insertion des jeunes dans l’emploi : Présidente de l’AFDET (Association Française pour le Développement de l’Enseignement Technique) depuis 2002 dans le 06 puis le 83, avec la création d’une charte (labellisée Education Nationale) des stages et formations en entreprise, l’animation des Conseillers de l’Enseignement Technologique, le pilotage des parcours de découverte des métiers et des formations, la création d'un Bureau du partenariat Lycée/Entreprise, la  soirée des entreprises au lycée Galliéni,... pour rapprocher la formation en entreprise et au Lycée Professionnel, ....sans compter la formation continue des adultes à travers le GRETA (Groupement d'établissements).

  • Un investissement particulier en faveur des élèves décrocheurs afin de lutter contre les sorties sans qualification et d'élever le niveau de compétence des jeunes : animation de la commission orientation-insertion du Bassin d’Education et de Formation de Fréjus-St Raphaël, en 2011-12, responsable de la mission FOrmation QUALification Emploi du Bassin de Fréjus-St Raphaël, pendant 5 ans, et administrateur de la Mission Locale.

  •   Retraitée depuis septembre 2018, j'ai eu l'occasion de participer aux ateliers du Conseil de Développement de la CAVEM (Communauté d'agglomération Var Mer Estérel) à partir de mars 2019, et d'intégrer son Comité de pilotage et de rédaction. Une très belle instance participative initiée par le Président de la CAVEM, Roland Bertora suivant 2 axes de réflexion pour la soixantaine de participants réguliers venus d'horizon variés : les défis posés à notre Communauté d'agglomération par le renouvellement générationnel des acteurs, d'une part, et la préservation de la biodiversité, la transition écologique et énergétique, de l'autre. Des échanges riches et passionnants qui ont abouti à la rédaction de 64 fiches de propositions foisonnantes, réunies dans un rapport validé par le Conseil Communautaire : une fontaine à idées pour les futurs élus !

 

Un engagement politique fondé sur des convictions républicaines et humanistes inébranlables : attachement fort à la démocratie, la laïcité, l’égalité, la solidarité, à l’Europe et tout simplement attachement au service de mes concitoyens, à l'intérêt général.

  • Tombée dans le bain de la Politique à 16 ans, en 1968, et sensibilisée « deuxième Gauche » par des sympathisants de Michel Rocard, j’ai de longue date apprécié son respect des autres, son engagement démocratique, son goût de la négociation, son intelligence, la pertinence de ses analyses et de son action : il a longtemps été « l’homme de ma vie »…. politique !

  • Militante (simple) CFDT, sympathisante socialiste affichée dans les années 70 à 80, mon souhait d’intégrer le Parti Socialiste en 1983, a été rejeté pour cause .... de roccardisme ! Ce qui explique l’investissement de mes convictions dans le champ professionnel, pendant les 10 années suivantes, avec une infinie gratitude pour le Ministre Alain Savary qui a permis d’innover aux équipes soucieuses de faire réussir un plus grand nombre délèves avec un enseignement plus adapté à l'évolution de notre société . C'était en 1984, une expérience formidable,.... nous étions des précurseurs.

  • Avec toujours le même fil directeur de mes convictions j’ai créé en 1995 l’Association « les Amis Démocrates », association ayant pour but la formation civique des adultes : pendant près de dix ans j’ai organisé des débats sur les questions d’actualité de la société (Justice, Europe, Education, Culture…) avec, par exemple, des personnalités comme Daniel COHEN, économiste à l'époque référent du PS, venu animer des débats à deux reprises. Parallèlement, j’ai accompagné mon mari (Proviseur pendant 12 ans du Lycée Saint Exupéry de St Raphaël), représentant de François Bayrou, pour Force Démocrate, dans la 5è circonscription. Je m’en suis progressivement détachée, à partir de 2002, déçue par ses choix par trop de centre-droit, mal à l’aise depuis son intégration dans l’UDF et en désaccord avec l’ambiance politique locale.

  • Ma dernière action en politique remontait à 2005, où je me suis impliquée dans la campagne en faveur de la Constitution européenne par conviction de ce que l’avenir de la France ne pouvait plus s’inscrire hors ce cadre.

  • En 2006, intéressée par la démarche participative de Ségolène Royal, je me suis tournée à nouveau vers le Parti Socialiste, et j’ai pu adhérer directement, via internet. L’élection présidentielle passée, ma nomination à Tende, à la frontière italienne, dans un établissement isolé, a redonné la priorité au domaine professionnel. Au total pendant près de 10 ans, j’ai à nouveau essentiellement investi mes convictions dans ce champ. (C’est pourquoi, d’une certaine façon, on peut dire que je me suis présentée à l'élection législative comme une candidate issue de la société civile).

  • Pourtant, en mars/avril 2011, j’ai décidé de me réengager en politique activement : la dégradation de la situation économique et sociale, avec la crise, les outrances de Sarkozy, ses menaces rampantes sur la démocratie, le climat politique de plus en plus malsain, avec la stigmatisation des immigrés, l’invocation des frontières, me rappelaient fâcheusement les années 30 ; de mon poste de chef d’établissement, je voyais monter la précarité dans les familles (et, même, s’installer des situations de misère inconcevables à notre époque), les difficultés des jeunes à entrer dans l’emploi ; je voyais monter l’inquiétude et la colère… bref, les mêmes causes produisant les mêmes effets, je me suis dit que les risques politiques devenaient sérieux, que l’engagement sur le terrain ne suffisait plus, qu’il fallait passer à l’action politique ; j’ai donc réactualisé mon adhésion au Parti Socialiste. Ce fut une belle campagne,  avec une équipe locale formidable et des résultats à la hauteur des engagements (plus de 22 % des votes !): j'en garde le souvenir ému de rencontres sur le terrain, pleines d'espoir de changement....

    J’ai choisi de soutenir François Hollande bien avant les « primaires » : sa démarche  hors les dogmatismes, courageuse, opiniâtre, m’a d’emblée interpellée. Autant j’avais pensé que Ségolène était la candidate pertinente en 2007, autant, je trouvais François mieux adapté à la situation cette fois-ci, mieux à même de l’emporter face à Nicolas Sarkozy. J'ai été  néanmoins admirative de la force de caractère de Ségolène tout au long de la campagne : dans une situation peu confortable, elle a fait preuve d’une loyauté sans faille et d’une implication totale; elle reste une grande dame de la politique. Je garde un profond respect pour François Hollande, homme politique intègre, investi pour l'intérêt général, soucieux (sans doute trop) du consensus, qui a su faire face avec sang-froid et humanité aux horreurs du terrorisme islamiste. Je peux certes lui reprocher des maladresses de communication, mais je me refuse à le dénigrer de manière outrancière alors même qu'il a dû remettre la France sur les rails du développement économique après la crise de 2008, action à long terme dépassant son mandat. J'admets tout à fait qu'on puisse être critique à son égard, mais pas irrespectueux comme cela a été le cas dans son propre camp de la Gauche durant son mandat.

  • En 2014, je mes suis présentée comme tête de liste aux élections municipales de Roquebrune, étiquetée centre-Gauche, rassemblant à la fois des personnes de diverses sensibilités de Gauche, des écologistes et, majoritairement, des personnes simplement désireuses de mettre un terme aux dérives du maire sortant et de proposer une alternative basée sur la participation, tournée vers l'intérêt général et l'Avenir de Roquebrune et des Roquebrunois(es). Bref "une liste d'intérêt communal". 

  • des évènements privés douloureux (décès de mon mari, Michel Bouvard) et la prise de fonction de Proviseur du Lycée Galliéni, établissement particulièrement complexe avec ses 6 domaines de formation professionnelle, la formation continue, des formations de type CFA,  m'ont amenée à délaisser le champ politique pour m'investir à temps complet dans la tâche passionnante de son pilotage, en même temps que mes diverses responsabilités à l'échelle du Bassin d'Education et de Formation de Fréjus Saint Raphaël (cf ci-dessus).

  • En janvier 2017, j'ai rejoint les rangs de LREM, comme nombre de  socialistes, parce que dans une situation politique explosée à Gauche, Emmanuel Macron, issu des rangs du gouvernement socialiste, présentait un profil intéressant de renouveau de la pratique politique, en axant sa démarche sur la participation et le rassemblement des Centres, et en apparaissant comme le rempart le plus crédible pour barrer la route au Front National à l'élection présidentielle. En cohérence, j'ai soutenu le candidat de la majorité présidentielle, Philippe MICHEL-KLEISBAUER, MODEM, et j'ai participé à sa campagne en tant que Présidente de son comité de soutien.

  • En janvier 2018, j'ai rejoint les rangs du MODEM, parce que François BAYROU me semblait plus à l'écoute des difficultés des Français, alors que les mesures maladroites et technocratiques prises à l'encontre des CAE (Contrats Aidés), puis des retraités à 1200 euros, m'ont humainement  choquée par leur brutalité envers des personnes fragiles. François Bayrou m'est apparu susceptible d'influencer Le Président dans le bon sens . Je suis, diront certains, ainsi retournée à "mes premières amours" politiques... une femme du Centre, oui, mais du Centre-Gauche, dans la lignée de Michel Roccard, ma boussole en politique, ma constante; car même si j'ai pu utiliser différents vecteurs (jamais très éloignés, autour du Centre) mes convictions n'ont jamais varié. Dans une époque socialement et politiquement secouée,  j'apprécie la solidité de François Bayrou,, son bon sens et son humanisme; c'est un homme d'expérience, qui aime les gens et pense à l'intérêt général. En outre, par son environnement familial paysan, il est particulièrement sensible au dérèglement climatique et aux questions de biodiversité, ce qui rejoint mes préoccupations de longue date (un géographe ne pouvait ignorer les mises en garde de René Dumont, dès 1972).

En Conclusion : une vie marquée par des constantes : le respect et le service des autres, la conviction qu'on ne peut progresser qu'ensemble, le souci de la formation de la jeunesse en particulier, et aussi celui de l'environnement, le regard que pose le géographe sur les paysages façonnés par l'homme, sa vision globale des systèmes complexes en interaction, afin de contribuer, modestement mais avec conviction, à les préserver, pour le service des hommes.

 

 

 

 

 

 

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